Top 5 des ustensiles indispensables pour cuisiner japonais chez soi

1.Choisir le mauvais type de couteau pour ses besoins

L’erreur principale est de se laisser séduire par la beauté d’un couteau sans prendre en compte si son usage correspond à vos besoins. 

Il existe différentes variantes de couteaux japonais, toute conçues pour un usage particulier et pour des tâches spécifiques. Par exemple, le couteau Santoku, le plus polyvalent, correspond à 100% aux débutants, contrairement au Gyuto qui est spécialisé dans la découpe de la viande.  

La solution ? Identifier vos habitudes culinaires avant l’achat. Est-ce que vous cuisinez davantage de légumes, de viande ou de poisson ? Votre choix doit correspondre à vos besoins et non à vos envies.​​

2. Négliger la qualité de l'acier

Il ne faut pas se concentrer uniquement sur l’esthétique de la lame mais aussi sur sa composition. 

L’acier permet de déterminer les performances mais aussi la durabilité de votre couteau. L’acier carbone permet un tranchant exceptionnel mais demande plus d’entretien. L’acier inoxydable est plus “pratique” à utiliser mais manque parfois de finesse. L'acier de Damas, reconnaissable grâce à ses motifs spécifiques, allie beauté et performance. 

La solution ? Se renseigner sur le type d’acier utilisé et faire en sorte qu’il corresponde à vos habitudes en cuisine.

3. ignorer l'importance de l'entretien

Il est facile de penser qu’un couteau japonais s’entretien de la même manière qu’un couteau occidental classique, et c’est une erreur. 

Les couteaux japonais, sont plus fins et plus durs, ce qui nécessite un entretien minutieux et spécifique. L’affûtage se fait sur une pierre japonaise, le séchage doit être immédiat après l’utilisation, le rangement adapté, ... Ces éléments sont essentiels pour préserver leurs qualités.

La solution ? Investissez dans des outils d’entretien adaptés dès l’achat de votre couteau. Les outils ne font pas tout. Rien ne serre d’avoir les équipements adaptés si vous ne savez pas correctement les utiliser. L’apprentissage des techniques, comme celle de l’affûtage, font partie intégrante de l’achat.

Comment entretenir ses équipements de cuisine japonaise

4. Sous-estimer l'importance de la prise en main

Acheter un couteau sans tenir compte de l’ergonomie et de la forme du couteau est une erreur à éviter. 

La prise en main de votre couteau varie considérablement en fonction de la forme du manche, de sa taille et de ses matériaux. Un couteau peut adapter cause de l’inconfort et accentue la fatigue lors de son utilisation, même si le couteau est excellent techniquement. 

La solution ? Lorsque c’est possible de vous rendre et de choisir votre couteau en magasin, testez-le. Sinon renseignez-vous sur les aspects importants, comme les dimensions et le type de manche. En vous renseignant, prenez en compte la taille de votre main et vos préférences quand vous prenez un couteau en main.

5. céder aux prix trop attractifs

En achetant un couteau japonais, il ne faut pas privilégier le prix le plus bas. 

Ce n’est pas nouveau, le marché des couteaux japonais regorge de contrefaçon et de couteau dont la qualité ne reflète pas le réel savoir-faire japonais. Un prix bas n’est pas forcément signe d’économie mais plutôt une assurance moindre concernant sa qualité et sa provenance. Un vrai couteau japonais artisanal représente un investissement mais qui se traduit le savoir-faire du fabriquant et par la qualité des matériaux utilisés. 

La solution ? Ne pas acheter sans se renseigner sur le fournisseur et faire confiance à des revendeurs spécialisés et réputés. Un couteau japonais authentique et de qualité a un prix justifié par sa fabrication artisanale et ses performances exceptionnelles.